La sécurité du parc passe autant par les autorisations d’accès aux données que par la protection en tant que telle.
Un backup régulier et redondant, stocké à deux endroits différents, est aujourd’hui incontournable. Une telle protection semble être exagérée mais il faut voir cela comme une assurance incendie pour son bâtiment. Veut-on prendre le risque de tout perdre en cas de problème ? C’est la bonne question à se poser.
Ensuite en entreprise, un antivirus est également un excellent outil de protection supplémentaire pour empêcher au maximum les virus et les tentatives de phishing. Néanmoins, une bonne formation du personnel est aussi à prendre en compte car les personnes mal intentionnées visent en priorité l’erreur humaine.
Il est important de veiller à ce que les collaborateurs aient accès à ce dont ils ont besoin et pas à tout. Les dossiers de la direction, par exemple, ne peuvent pas être accessibles au secrétariat mais un certain dossier doit pouvoir être accessible à la comptabilité. Tout cela se planifie et se met en place afin de sécuriser au maximum l’intégrité des données de l’entreprise.
Certaines tâches chronophages peuvent être automatisées afin de gagner du temps mais également de permettre aux entreprises, n’ayant pas d’informaticien à temps plein, d’être sûres que le parc a une maintenance périodique, surtout au niveau des mises à jour.
Travailler avec une ligne directrice et une implémentation standardisée est beaucoup plus efficace que d’avoir plusieurs configurations et matériels différents. Il est essentiel d’harmoniser un schéma, avec quelques exceptions en fonction de logiciels métiers ou production spécifique, car ainsi lors du remplacement d’une machine ou de l’évolution de l’infrastructure, la procédure est claire, définie et rapide à exécuter.
La standardisation va de paire avec la gestion des cycles de vie des équipements. Connaître les cycles de vie des différents appareils qui composent son parc permet de mieux anticiper les dépenses afin de garder l’infrastructure à un bon niveau.
A titre d’exemple, on estime souvent qu’un ordinateur fixe a une durée de vie de 5 ans et un ordinateur portable a en moyenne une durée de vie de 3 ans. Il faut également prendre en compte le type d’utilisation fait de la machine et son entretien quotidien afin de garantir une fonctionnement plus durable dans le temps. Il y a donc beaucoup de paramètres à prendre en compte dans la gestion de son parc afin d’en garantir un contrôle le plus efficace possible.
Il est important de prendre en compte l’information suivante : un ordinateur vieillissant a plus de risques de demander une maintenance fréquente et risque à tout moment de tomber en panne. Qui dit panne dit impossibilité de travailler à moins de remplacer la machine ou de la réparer. L’entreprise choisit ou non de prendre ce risque.
Si une machine est vieillissante et avec des soucis de performances, il est plus sage de la remplacer par une nouvelle afin d’éviter le risque qu’elle ne lâche de façon inopinée, diminuant ainsi l’activité et provoquant des pertes de productivité. Certes cela demande un coût conséquent mais qui souvent reste moins cher que de devoir remplacer une machine en urgence.
Le 14 octobre 2025 marquera la fin du support du système d’exploitation Windows 10. Cela signifie que Microsoft ne mettra plus à jour les logiciels, ne fournira plus d’assistance technique et ni de correctif de sécurité. Il est donc crucial pour les entreprises de faire le nécessaire pour passer à Windows 11.
Un parc informatique, qu’il soit grand ou petit, demande un minimum d’entretien pour être à la fois protégé et être performant. Il faut un peu le voir comme un jardin à entretenir afin qu’il puisse évoluer et qu’il ne soit pas envahi par les mauvaises herbes. Mais cela demande des outils, des connaissances ainsi qu’un budget pour optimiser son infrastructure de façon réfléchie et qu’elle soit performante sur le long terme.
Toutes les sociétés aujourd’hui en sont équipée, il n’y a pas moyen d’y couper, l’informatique est aujourd’hui indispensable au fonctionnement d’une entreprise. Il y aura au moins un appareil technologique en son sein. Et tous les appareils technologiques, qu’ils soient PC, tablette, écran, smartphone, serveurs, etc., forment ce que l’on appelle « le parc informatique ».
